Devant le grand livre de pierre de l'autel nu et les niches vidées de leurs statues,
une femme,
dévêtue par la vie du vêtement des mots,
pétrie de craintes et d'espérances folles,
chercheuse de pistes dans le désert de la nuit obscure,
nue comme à sa naissance,
face à un œil immense qui la scrute si fort que ses cellules tremblent
prie, éblouie d'espoir
prie, depuis si longtemps
pour que l’inonde enfin, comme une mer cosmique,
la lumière divine.
Ariaga (Ariane Callot)
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