20 janvier 2017
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16:07
Qui n'a pas une phobie plus ou moins handicapante ? Phobie des serpents, du vide, de la foule, et de tas de choses et situations parfois surprenantes. On a du mal à comprendre la terreur que certains peuvent ressentir devant un papillon ou une tétine.
C. G. Jung dans son ouvrage Psychologie du transfert exprime une curieuse opinion au sujet des phobies. Il met en garde contre un excès de soins , ce qu'il appelle "l'enthousiasme thérapeutique", et dit que " tout ne peut pas être guéri, tout ne doit pas être guéri". Il raconte, à titre d'exemple deux histoire qui seraient incroyables si on ne connaissait pas le sérieux de Jung.
La première concerne une femme qui souffrait depuis longtemps d'une dépression et d'une phobie de Paris. La dépression fut guérie mais la phobie demeurait. Cependant, elle se sentait tellement bien qu'elle décida de prendre sur elle et de venir à Paris. Elle réussit à atteindre Paris mais le lendemain de son arrivée elle succomba dans un accident d'automobile.
La seconde histoire est celle d'un patient atteint d'une curieuse phobie des perrons. Il faut pris par hasard dans un affrontement de rue. Il y eut des coups de feu et, terrorisé, malgré sa phobie, il voulut se réfugier dans un édifice public auquel on accédait par un perron. Il gravit le perron en courant et c'est alors qu'il fut atteint par une balle perdue. Il s'écroula sur les marches.
Les conclusions de Jung sont que les symptômes psychiques doivent être considérés avec une grande prudence et que la psychothérapie doit se montrer modeste car nous sommes loin de connaître toute leur signification.
Je dois dire que je reste perplexe. Certaines phobies seraient-elles une mise en garde d'un inconscient qui fonctionne dans une autre temporalité et qui "sait" qu'un danger nous menace ? Je frissonne ...
Ariaga
10 juillet 2016
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18:16
Quand la lumière est absente ou incertaine et que pour un temps on demeure dans l'envers du bonheur.
Quand une vitre d'angoisse nous sépare de la beauté de ce qui est.
Quand on ne sait plus déguster la saveur de la vie et que l'on remâche sans cesse le goût de l''amer.
Ce n'est rien, amis.
Rien que brindilles de moments qui n'attendent que la lumière du noir pour s'envoler et se consumer joyeusement dans l'inépuisable cœur de feu qui brûle au Centre de notre véhicule terrestre.
Ariaga
10 mai 2016
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15:20
Enfin perdre son temps,
et devenir un chat
qui guette le néant
aux confins d'un trou noir.
Penser avec son ventre
à ces vieux mots perdus
et voler dans le vent
feuille blanche...
Voguer dans l'univers
goutte qui se balance
sur la crête des ondes.
Crever comme une bulle cellules libérées.
Par delà le reflet
retrouver l'Essentiel
oublié..
Ariaga
8 septembre 2015
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14:46
Ce n'est rien qu'un murmure ... du fleuve de l'esprit
un soupir d'écriture ...
mince fil de lumière ... tiré des failles obscures
tremblant à la frontière de la coupure ...
Et quand reviendra t-elle, enceinte et triomphante,
assoiffée d'aventure et de mots enlacés tissant la transparence ?
Ariaga
Published by Ariaga
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dans
poésie
philosophie
photo
18 juillet 2015
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12:53
Nos pensées sont semblables à un jardin où pousseraient des fleurs, des fruits , des légumes mais où de larges espaces seraient occupés par d'envahissantes mauvaises herbes.
Le but de l'alchimie spirituelle est non seulement d'entretenir ce jardin pour que les mauvaises herbes ne gagnent pas du terrain sur les les parties bien entretenues mais de remplacer progressivement ces mauvaises herbes par des fleurs et des plantes. Cela veut dire remplacer les pensées négatives, par des pensées positives. Par exemple des pensées de ressentiment par des pensées de pardon, des pensées de haine par des pensées d'amour. Cette transmutation est lente, difficile c'est une Oeuvre.
Nous somme libres de nos pensées, c'est même notre plus grande liberté. À nous de les cultiver, de savoir arracher les mauvaises herbes pour avoir le plus beau jardin intérieur possible.
Ariaga
5 juin 2015
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16:30
Parfois, pris d'un désir ardent, on entreprend la quête de l'impensable. On va très loin , on creuse très profond, et puis on s'aperçoit que ce que l'on cherche est juste à côté, là, tout près de la surface. C'est alors que l'on entend le grand rire de la Mère Nature.
Ariaga