15 décembre 2010
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La fragile herbe Ariaga, celle là même qui se croyait si forte,
tombée comme un vieux chiffon
dans les boueuses profondeurs aquatiques du chagrin,
délitée par le sel des larmes,
remonte doucement vers la lumière.
Où est la surface, elle l'ignore,
elle flotte dans le ventre maternel des eaux,
elle grandit, elle s'enfante,
poussée par le courant vers le monde extérieur
et revient, tel un esprit malicieux,
le vieux démon de la curiosité...
Ariaga