19 mai 2011
4
19
/05
/mai
/2011
15:16
Les timides rayons du soleil matinal
ont doucement mûri comme un feu lent et doux
la chair de l'embryon de la future femme
et son âme pleurait l'oubli des origines
elle cognait aux parois du vase trop étroit
création destruction elle est devenue JE.
Dans le glorieux midi
marchant sous le soleil qui crépitait sa peau
elle s'est ressentie d'une beauté inouïe
c'était un pur désir tranchant comme une épée.
Quand est venu le crépuscule
vers les rayons dorés qui brillaient comme un phare
dans le noir
sa lanterne à la main qui contenait les braises
des soleils oubliés
elle a longtemps marché
Il était beau ce soir car c'était un matin.
Ariaga