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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 18:55

La fête.jpg

Je n'en peux plus, je vais exploser, car cela me "gonfle" d'entendre un nombre croissant de gens hacher leurs propos de EN FAIT. Je ne sais pourquoi, cela provoque en moi une espèce d'angoisse, un peu comme celle provoquée par les heu...heu..., mais en pire. Heu, cela n'a aucun sens alors que les EN FAIT sont des mots. Je vais donc tenter de me soigner en utilisant la méthode du "jouer avec les mots" que certains lecteurs de ce blog connaissent. Je l'appelle aussi la langue des oiseaux et Jung parlait d'amplification. Cela marche aussi avec les rêves quand un mot incongru, sans aucune relation avec le contexte, survient comme un cheveu sur la soupe !

Peut-être ce EN FAIT est-il un message de l'inconscient collectif des français, un fait qui veut être pris au sérieux, un "c'est un fait" ?

Une proposition qui me plaît et qui explique l'illustration : Tous ces EN FAIT viendraient d'un besoin de détendre le discours en allant à une fête, en étant en fête.

Ou alors ce serait le trop plein d'un fait, d'une action, qui essaierait de s'accomplir entre les vides des mots?

Et pourquoi pas le désir inconscient d'atteindre le faîte, la cime, d'un sommet ou d'un batiment. Ce serait alors symbolique du besoin de s'élever au dessus de la banalité du discours.

Et si on allait voir du côté d'un mot anglais, faith, qui se serait sournoisement introduit dans les interstices. Il signifie foi, croyance. Cela voudrait dire que celui qui s'exprime voudrait bien croire, ou faire croire, à ce qu'il dit ...

J'ai une dernière proposition : Celui qui parle ploierait-il sous le poids le faix de ses mots?

EN FAIT, ( ça y est je suis contaminée ! ), qu'en pensez vous ?

Ariaga

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 09:53
Variations sur un pneumatique.jpg

Langue utilisée par les alchimistes du Moyen Âge, langue de l'analyse des rêves, proposée par Freud et par Jung, la langue des oiseaux peut aussi être ce que l'on appelle un "jeu de l'esprit". C'est alors un  genre de  voyage imaginaire dont le lieu de départ est un mot. Je m'amuserai aujourd'hui avec PNEUMATIQUE.

- Le PNEU, gonflé, crevé, brulé, immergé. Habille les roues de la voiture sur la route du voyage.

- PNEUMA = le noûs, le souffle, l'esprit, celui qui pénètre la Pierre, le démon divin qui descend jusqu'aux ténèbres, le feu, le Christ, l'esprit vivant. Le moteur.

- MA,  Mater, Mamma, Maman, le début du voyage de la vie.

- MAT, le contraire de ce qui est brillant. Le Mat du Tarot, Il ne craint pas de passer pour fou et ne se sert pas du bâton pour chasser le chien qui l'attaque. Sa besace est presque vide car il est sage. Le Mât du bateau qui va permettre de naviguer sur la mer.

- TIQUE, fouisseuse, suçeuse, usante, vampire. J'entends aussi TIC. Les tics de langage (en fait!), les tics et les tocs . J'entends aussi TIC TAC. C'est la montre, la grande pendule de la vie qui dit que le voyage à une fin...

Etc ... Etc...Etc ...

Ariaga

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 11:34

Oie-ecrivain.jpg

 

Pourquoi écrire sur un blog ? J'ai médité là dessus ce matin, ça a muri, grossi, toute la journée et je pense avoir quelques réponses, mais il y en a certainement beaucoup d'autres.

Parce que c'est un espace de liberté. Par exemple, j'ai toujours beaucoup aimé écrire de la poésie et je m'en suis beaucoup privée. Pourquoi ? Certainement un problème de persona.

Je n'aime pas les discours de spécialistes mais on peut parfois être quelque peu entraîné dans cette perversion. Travailler avec un rempart de bouquins autour de soi sur la table. Ici pas nécessaire. Je fais une erreur de nom, de citation, de date, et alors ? Cela fera plaisir à quelqu'un qui se sentira plus savant que moi.   

Je crois, cependant, que la raison est plus profonde : Je rencontre des gens simples et fort intelligents. Ils ne sont pas bardés de diplômes universitaires mais leurs yeux brillent quand on leur parle de certains sujets. Alors que certaines personnes sont "statufiées " dans leur savoir, ces gens là sont de véritables cornues alchimiques. Finalement ce sont eux qui pratiquent le mieux l'alchimie spirituelle.

Je crois que j'écris pour une jolie fermière que je connais qui, quand elle descend de son tracteur après une journée harassante va prendre une bonne douche et clique sur mon blog (et sur d'autres). Et cette autre femme à laquelle un mot compliqué ne fait pas peur. Les dictionnaires ne sont pas pour les chiens dit-elle.  

Je crois aussi que j'écris pour montrer que la spiritualité, la réflexion, l'amour et la chair, le bien et le mal existent tous ensemble. Que c'est cela la vraie vie. Et que nous sommes sur terre pour évoluer.

Enfin, ne donnons pas dans l'angélisme. Il ne faut pas que je me raconte des histoires, j'aime les discussions sur le blog, même si elles sont parfois un peu pointues ou, au contraire, siple échange de gentillesses.. Arianil m'avait écrit, aux débuts de ce blog, que nous sommes les miroirs les uns des autres. Cela fait plaisir de se sentir intelligente ou appréciée. On ne change jamais complètement...

Ariaga

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 13:46


Le Moi, revêtu des habits de la persona, est le centre de la conscience et le sujet de tous les actes conscients. C'est à partir d'un ensemble d'éléments de représentation possédant un haut degré de continuité que se forme le sentiment d'identité. Je sais que je suis moi et pas un autre. Le moi est donc, comme le dit C.G. Jung, : "autant qu'on puisse en juger, une unicité individuelle qui demeure identique à elle même dans une mesure déterminée."( Aïon) C'est aussi un centre d'organisation et un lieu d'échanges, à la jonction entre l'univers intérieur et le monde extérieur. Il reçoit sans cesse des informations, subit des agressions déclenchant un flot ininterrompu de réflexions et de modifications.

C'est à partir de la relation entre le Moi et les domaines de notre expérience, entre les mondes du dedans et du dehors, l'objectif et le subjectif, que Jung a établi ses types psychologiques, introverti et extraverti, et déterminé les quatre fonctions conscientes dont dispose le Moi pour s'orienter et s'adapter "dans le chaos des phénomènes", tout en conservant son intégrité contre l'apport des éléments nouveaux : les faits extérieurs susceptibles d'expérience sensible et les objets d'expérience immédiate qui, eux,  sont intérieurs. (Je vous raconterai cette histoire des fonctions un jour où je me sentirai "inspirée".)

Dans cette espèce de géographie de la psyché que j'avais commencée avec "la peau de l'être psychique" on voit donc que le Moi se situe au centre de la conscience, comme une sorte de général en chef. Cependant, il n'est pas toujours le maître chez lui, car il doit supporter le poids de la conscience collective, mais il dispose d'un pouvoir, d'une énergie créatrice : la volonté. Grâce à cette énergie, l'homme peut influencer le cours des événements et éprouver un sentiment de liberté. Tout au moins si cette énergie est suffisante.

J'ai, à un certain moment de mon évolution, pensé que le Moi devait être le plus possible mis en veilleuse, mais C. G. Jung, et avant lui S. Freud m'ont confortée dans l'idée que le Moi doit être fort. Il est indispensable à l'équilibre de la psyché qu'il soit ferme et rassuré car la frontière avec le domaine de l'inconnu n'est pas étanche. Il est entouré par l'ensemble du champ de la conscience mais aussi par les  inconscients. Il se trouve dans la position d'un sous-marin immergé dans l'océan, avec ce que cela implique d'interactions la plus immédiate étant celle de l'OMBRE. Celui qui veut tenter le périlleux voyage dans les profondeurs de l'inconscient doit donc avoir un Moi particulièrement solide. 


Ariaga

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 16:13

Pour C. G. JUNG, que je considère comme un Philosophe de la Nature " nouvelle vague, l'"inconscient" est un terme qui recouvre une expérience très ancienne de l'humanité. L'homme se trouve devant des forces inconnues, se manifestant sous la forme de représentations étranges. Il a l'impression que ce n'est pas lui qui en est l'auteur et la puissance avec laquelle elles peuvent le diriger lui fait peur. Autrefois ces forces se nommaient divinités, démons ou "esprits". C. G. Jung, par l'intermédiaire de rêves et de visions, a fait très jeune l'expérience de ces créations échappant, à des degrés différents d'altérité, au Moi. Le premier degré étant l'inconscient personnel. 

L'inconscient personnel Junguien n'est pas très éloigné de l'inconscient freudien qui lui a été transmis comme un "héritage déjà vénérable" mais dont il allait faire un usage quelque peu iconoclaste. Il est cependant beaucoup plus "flou" parce qu'il est contaminé par des contenus d'un inconscient très éloigné des possibilités de représentation à la conscience. Cet inconscient personnel, dont il faut bien comprendre l'absence de frontières étanches, est l'habitat des "complexes". 

Jung n'aime pas beaucoup imposer à sa pensée les limites des définitions et dans "l'homme à la découverte de son âme" il prétend supposer tacitement que tout le monde connait le sens de ce terme passé dans la langue courante et que tout le monde sait que l'on "a" des  complexes, mais il insiste sur le fait que l'on sait moins que des complexes peuvent "nous avoir". Pour lui, le complexe possède une force, une autonomie et un potentiel énergétique capables de produire une "modification momentanée et inconsciente de la personnalité appelée identification au complexe". 

Entre le simple lapsus et la "possession" il n'y a qu'une différence de degré. La force des complexes s'enracine dans des couches profondes, quasi biologiques. Autonomes par rapport à la conscience ils empruntent un réseau de voies de réactions où ils se chargent d'une énergie qui, arrivée au niveau de la conscience, se traduit en émotions et affects.  De vraies petites bombes qui aboutissent au Moi. Un moi qui est, lui aussi, un complexe, surtout quand il cherche à occuper toute la conscience et s'épuise à épaissir la couche de sa persona .

L e texte de C. G. Jung le plus éclairant sur les complexes, se trouve, à mon avis, dans "Un mythe moderne (p. 220), une oeuvre tardive.  Il y est question des complexes qui :

"dépouillés de leur diaprure personnelle et habituelle, apparaissant par conséquent comme ce qu'ils sont à l'origine, à savoir des formes originales des instincts. Supra personnel, ils sont d'une nature inconsciente, et les mêmes chez tous. Les complexes personnels prennent naissance aux points où se produisent des collisions avec la disposition instinctive générale. Ce sont des points de moindre adaptabilité qui restent particulièrement sensibles et dont la susceptibilité déterminera des affects qui arracheront du visage de l'homme civilisé le masque de l'adaptation."

Ce texte montre de quelles profondeurs peuvent remonter des ensemble de représentations obsédantes qui sont des messages entre les divers niveaux de l'inconscient et le Moi. Ce sont ces niveaux profonds que Jung  dénomme "inconscient collectif'. 

     Ariaga

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 11:11

La maladie peut être un refuge qui permet d'échapper à l'ennuyeuse quotidienneté de l'existence ou d'excuser des manques, de permettre des ruptures. Elle est aussi une sorte d'issue à l'exaltation où s'épuisent les forces créatrices, les dépenses d'énergie excessives. Il y a des êtres pour lesquels la recherche du sens, et du dire de ce sens, est une mise à l'épreuve de la chair. Je pense à Nietzsche qui disait bénéficier de moments de grande clarté aux instants où il souffrait le plus. Chez ceux là, c'est au cours d'une douloureuse "passion"que, comme dans le creuset des alchimistes, se produit la "cuisson lente" de l'Oeuvre. C.G.Jung appartenait à l'espèce de ceux qui "somatisent" et que la maladie "transmute".

Pendant la petite enfance, une longue "absence de sa mère : eczéma généralisé, culbute du haut d'un escalier, heurt violent contre le bord d'un poêle, angoisses nocturnes. A douze ans, il fait, ce qu'il appelle lui même dans Ma vie, une névrose. Renversé par un camarade, sa tête heurte le trottoir. Il anticipe la violence du choc et une pensée fulgure : maintenant tu ne seras plus obligé d'aller à l'école! Cette pensée est tombée dans l'inconscient mais une somatisation s'est produite : chaque fois qu'il doit travailler ou aller en classe il tombe en syncope. Suit une période heureuse pendant laquelle il est libre de faire tout ce qui lui plait. C'est en particulier à cette époque que sa communion avec la Nature et l'originalité de sa réflexion se développent de manière très puissante. Il faut une réflexion de son père, entendue par hasard, sur la lourde charge que va représenter pour un pasteur sans fortune un enfant handicapé, pour le tirer de cet état. Les crises disparaissent et il se rend compte que c'était lui qui avait "monté cette honteuse histoire". 

Ce comportement de fuite devant la vie ordinaire, cette manière de chercher refuge dans la maladie, se manifeste au moment de sa grande maladie de 1944 où, après une période de visions dans un état entre la vie et la mort, il met trois semaines avant de se "décider à revivre". Et pourtant, l'instinct de vie, la nécessité de transmettre une expérience, l'impression qu'il est important d'accepter son destin et la Vie telle qu'elle est l'emportent. C'est après cette cuisson lente sur l'athanor d'une transformation qui le mène aux portes de la mort que son travail et sa pensée se révélèrent les plus fertiles. Il a parlé ensuite de la possibilité d'une "zone intermédiaire" entre le physique et le psychologique, la maladie étant semblable à la pierre des alchimistes. Elle serait alors une étape dans le processus d'individuation c'est à dire de l'Oeuvre que nous devons entreprendre sur nous- mêmes pour devenir un être complet.

J'ai pris Jung comme exemple parce qu'il est représentatif et que d'autres que je connais auraient été trop personnels, mais je pense qu'il existe des lecteurs de ce blog qui, après avoir subi une maladie longue et douloureuse qui les a fait frôler la mort, ont été transformés par cette épreuve. Le plaqué or de leur vie s'est transformé en or. Je pense, entre autres conséquences, que les états valétudinaires, probablement parce qu'ils diminuent les défenses du  conscient, relativisent l'importance de problèmes souvent liés à l'image que l'on souhaite présenter à la"Société"et permettent de se consacrer à l'essentiel, la Vie et la spiritualité.


                             Ariaga

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:42
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La nature aussi peut être créatrice, témoin ce mandala "unique" dans une coupe de bois.
 

     Ce qui rend l'homme supérieur à la machine, c'est qu'elle organise mais ne rend pas plus que ce qui lui a été donné. La décision subjective, est très différente. le Décideur, dont je vous ai déjà parlé, crée lui même, en l'imaginant, le champ de ses choix. Ce champ des choix va habiter son imagination jusqu'au moment où tout se groupera autour d'un schéma original. Il y a alors une solution qui est en même temps dissolution (on n'est pas loin de l'alchimie) et naissance d'un nouvel état de choses.

   Si l'on admet que créer, c'est introduire dans le monde un élément nouveau, ne pas copier un modèle existant auparavant, alors la décision ainsi envisagée est une création. L'introduction de nouveaux éléments d'organisation peut même conduire à l'oeuvre de génie car c'est en organisant d'une manière particulièrement originale les éléments d'un donné qu'un Bach ou un Rimbaud parvinrent à composer des oeuvres inimitables.

   Dans la phase qui mène à la décision créatrice, il n'est pas question de logique. Le Décideur part d'une série de connaissances acquises, (le  "matériau" de l'alchimiste) plus ou moins inconscientes, qui, grâce au travail de l'imagination, suivi d'une mise en ordre, aboutiront à la sélection d'une solution. Le système d'association qui mène à la décision créatrice est infra-logique. C'est à dire qu'il se soucie peu de grande cohérence et de non-contradiction.  C'est dans cette anarchie que le Décideur trouvera une manière nouvelle et personnelle d'agir. Alors vous allez me dire qu'il suffit d'être incohérent pour être génial. Ce serait trop beau ! en effet, sans le retour à une certaine forme de logique la décision ne pourrait être vraiment créatrice.

   Il est aisé d'imaginer n'importe quoi dans une phase d'"illumination" mais pour que la prise de décision soit effective il faut "redescendre" au stade de la réalisation concrète. La décision choisie doit comporter suffisamment de possibilités de réalisations effectives pour sortir du domaine de la pure fiction. Les produits de l'imagination ne passeront au stade du possible que chez ceux qui sont capables de soumettre leurs idées aux impératifs des signes sociaux, tels que l'écriture et la formulation cohérente. C'est la possibilité d'une action qui donne sa valeur qu travail mental d'une décision. Mais il ne faudrait surtout pas confondre possibilité avec automatisme, facilité. Au contraire, le choix le plus créateur est généralement celui qui conduit à une action " contre " ce qui existe déjà.

    Je crois que l'un des facteurs essentiels de la création est le mécontentement du monde extérieur, des choses acquises, du donné. C'est l'insatisfaction qui  pousse à créer du nouveau. J'aime ce que VALERY écrit à ce sujet en donnant la vedette à la part du rêve : "Je veux dire que l'homme est incessamment et nécessairement opposé à ce qui est par le souci de ce qui n'est pas et qu'il enfante laborieusement, ou bien par le génie, ce qu'il faut pour donner à ses rêves la puissance et la précision même de la réalité, et, d'autre part, pour imposer à cette réalité des altérations croissantes qui la rapprochent de ses rêves."

Finalement, la décision créatrice reflète l'antagonisme qui est le moteur même de la vie. Il faut avoir le sens de la contradiction pour prendre des décisions qui ne soient pas de simples sélections machinales. La décision créatrice demande de la force, de la ténacité, une capacité de lutte sans laquelle l'imagination la plus vaste, l'intelligence la plus brillante ne peuvent rien produire. Mais c'est aussi la présence féconde des autres qui pousse le créateur à innover. On décide contre les autres mais aussi avec eux. Et cela aussi c'est la vie car si la vie est faite d'antagonismes elle est aussi faite de relations entre les contraires dans le but de parvenir à des conjonctions. (Là je dérape un peu vers l'alchimie et la psychologie des profondeurs).

                    Ariaga
 

 

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