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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 19:37

Devenir vieux, c'est se percher sur le piédestal du grand âge pour dire des paroles de sagesse.

Devenir vieux, c'est faire de ses opinions des certitudes, des dogmes sa religion, adhérer , oublier la beauté du paradoxe.

Devenir vieux, c'est avoir peur de son ombre et encore plus de l'ombre de l'autre.

Devenir vieux, c'est se réfugier sous les vieux oripeaux du petit soi.

Devenir vieux, c'est ne plus voyager dans l'imaginaire et voir son monde se rapetisser comme une peau de chagrin ...

Ariaga

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 16:12
Maternité et vase alchimique

Le vase qui reçoit et préserve est une image très ancienne de la femme et de la maternité. Le fait qu'il contient de l'eau, un élément sans lequel la vie ne peut exister, donne à penser que c'est tout naturellement qu'il a été comparé à l'utérus de la femme.

Dans cet utérus, symbolisant le "vase merveilleux" des alchimistes, se produit une "oeuvre" extraordinaire qui aboutit à la naissance d'un enfant.

Le vase, qui est parfois aussi un chaudron ou un autre récipient rond pouvant contenir un liquide, a été à l'origine de multiples légendes aux temps où les scientifiques n'avaient pas enlevé sa part de mystère à la fabrication d'une vie par un être humain de sexe féminin. C.G.Jung y consacre des pages importantes dans Métamorphose de l'âme et ses symboles (p.228 et 288 par exemple) et dans Psychologie et alchimie(p.308 et d'autres).

Être enceinte c'est accomplir en son sein le Grand Œuvre dont rêvaient les alchimistes et je me dis que ces quelques lignes pourront peut-être réconforter les femmes qui souffrent de nausées ou celles qui, gênées par leur gros ventre, ont du mal à mettre leurs chaussures !

Ariaga

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 15:45
Lumière dans l'arbre

Il fut un temps où, possédée par une ivresse sobre,

elle parlait aux arbres au delà de leur robe d'écorce.

Il fut un temps où elle était un corps

autel de sacrifice, écouteur des chants de l'extase.

Mais la douleur l'a rendue sourde,

buveuse de l'eau croupie des souvenirs,

menteuse à l'Esprit !

Il est temps qu'elle offre à nouveau son visage à la pluie bienfaisante des signes.

Ariaga

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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 18:16
Lumière-dans-le-noir

Lumière-dans-le-noir

Quand la lumière est absente ou incertaine et que pour un temps on demeure dans l'envers du bonheur.

Quand une vitre d'angoisse nous sépare de la beauté de ce qui est.

Quand on ne sait plus déguster la saveur de la vie et que l'on remâche sans cesse le goût de l''amer.

Ce n'est rien, amis.

Rien que brindilles de moments qui n'attendent que la lumière du noir pour s'envoler et se consumer joyeusement dans l'inépuisable cœur de feu qui brûle au Centre de notre véhicule terrestre.

Ariaga

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 15:20
L'Essentiel par delà le reflet

 

Enfin perdre son temps,

et devenir un chat

qui guette le néant

aux confins d'un trou noir.

Penser avec son ventre

à ces vieux mots perdus

et voler dans le vent

feuille blanche...

Voguer dans l'univers

goutte qui se balance

sur la crête des ondes.

Crever comme une bulle cellules libérées.

Par delà le reflet

retrouver l'Essentiel

oublié..

                        Ariaga

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 16:43
Le grand rire de Mère Nature

 

Parfois, pris d'un désir ardent, on entreprend la quête de l'impensable. On va très loin , on creuse très profond, et puis on s'aperçoit que ce que l'on cherche est juste à côté, là, tout près de la surface. C'est alors que l'on entend le grand rire de la Mère Nature.

Ariaga

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 15:57
Femme au miroir

Comme il est loin le temps,

où elle jouait aux billes,

avec le cœur fragile, d'inconsistants amants.

 

Comme il est loin le temps, où elle croyait savoir,

qui était celle femme,

improbable reflet, dans le froid du miroir.

 

Comme il est là le temps,

où explose l'image,

en ne laissant que ruines,

qu'il va falloir raser, avant de reconstruire ...

Ariaga (Ariane Callot)

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14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 12:35

Trouver la Clé du jardin.

Voir si le temps et l'espace se tissent pour donner un temps propice aux travaux.

Commencer par arracher les mauvaises herbes du caquetage mental.

Enlever la première couche de terre, celle épaisse et grasse de la persona.

Aérer la terre jusqu'aux racines promesses des fruits vivants de l'Amour et recouvrir le tout du riche terreau de l'expérience.

Laisser agir la rosée de la patience et de l'imagination créative.

C'est ainsi que se multiplieront les richesses du jardin et il conviendra alors de remercier et de s'émerveiller devant les dons de notre Mère Nature.

Ariaga

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:58
Convaincre un auditeur

Vous savez, amis, la profonde influence de Goethe sur C.G.Jung. Alors, en pensant à ce cher Carl Gustav dans l’œuvre duquel j'ai à nouveau tendance à m'immerger, je vous propose, en attendant une note plus copieuse, une citation.

Il s'agit des débuts du Faust I. Faust interrogé sur la possibilité de conquérir, de charmer et de convaincre un auditoire par de belles paroles répond :

"Si vous ne le sentez, vous essaierez en vain,

Si vous n'avez en vous l'éblouissante flamme

Qui jaillissant du cœur, persuade, convainc

Et force l'auditeur à vous ouvrir son âme,

Vous pouvez vous asseoir, cuire un pauvre ragoût

Des miettes de festin prises à d'autres tables,

Ranimer en soufflant des cendres misérables,

Les singes, les enfants, si c'est là votre goût,

Viendront vous admirer vous et vos patenôtres,

Mais jamais vous n'aurez accès au cœur des autres

Si ce n'est votre cœur qui leur parle pour vous."

J'aime beaucoup la fin, très simple et juste, et je crois que nous pouvons tous la méditer. Il y a des gens qui parlent admirablement et pourtant, quand leur discours est fini, il ne reste que du vent.

Ariaga

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 11:41

Tombe la bombe
Fini les rondes
La terre est une fleur de feu
La mer est une gerbe bleue
Toi et moi
Nous voguons dans l'éther
Poussières

Se rencontreront-elles
Les parcelles
Des corps
Qui s'aimaient ?

Ariaga

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