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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 16:04

 

 

 Je vais aujourd'hui m'effacer devant plus sage que moi et vous proposer quelques extraits de la poésie de Krishnamurti. Je les ai trouvés dans un livre sur Krishnamurti de Robert Linssen.

 

"Le vent du désert balaie la trace du voyageur ...

Seul s'exprime le pas du présent.

Le passé, le futur : du sable lissé par le vent ..."

*******

"Je suis comme la mer qui reçoit

des rivières limpides et des fleuves souillés,

et n'en a cure."

*******

"Je LE vis qui me regardait

et ma vision devint immense.

Mes yeux s'ouvrirent, mon intelligence comprit

Mon coeur embrasa toutes choses,

Car un amour nouveau était né en moi

Je voyais à travers LUI

Les grands arbres qui s'inclinaient pour l'accueillir

Les feuilles sèches, la boue du chemin

L'eau transparente, les branches mortes

Les villageois bavards, chargés de lourds fardeaux

Passaient à travers LUI.

Sans le savoir et riant

Les chiens, à travers LUI, couraient vers moi en aboyant.

le Jardin devint un pays féerique

Où les fleurs étaient des fées"

"Mon Bien-Aimé regarde par mes yeux ...

Car maintenant, mon Bien-Aimé et moi sommes UN".

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 18:27
La porte de l'amour

Passer le mur

des bonnes raisons pour ne pas.

Passer le mur de la culpabilité.

Passer le mur entre les Uns et les Autres

le mur invisible du non dit, de la honte, des préjugés.

Passer le mur des questions sans réponses.

Passer le mur de la peau trop étroite.

Miner les fondations du mur de l'impossible.

Vous demandez comment amis ?

Tout simplement par une porte, la porte de l' Amour Vrai.

Ariaga

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 11:51
Au coeur de la fleur

Quand vibre la note intérieure

L'inouïe fleur de l'ouïe s'épanouit

Les rires purs éclatent tout nus

Les couleurs chantent leur fusion

Et l'on arpège au bout du son

Spiralant

Balançant

Dans un bain de fréquences

Sur des cordes vibrantes

Lianes de lumière

Surfant l'univers

Jusqu'au son primordial

Là où pulse la Source

 

Ariaga

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:05
Amour fusion

L'homme solaire

Flamme luisante et dévorante

La femme lunaire

Fraîcheur humide et verdoyante

Se sont unis fusion sublime

Copulation ultime

Et dans le vase rempli d'amour

A explosé l'Unique Étoile !

Ariaga

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 17:58
fantôme,reflet d'un vissage abimé par le temps.
fantôme,reflet d'un vissage abimé par le temps.

Reflet du froid miroir

frontière du regard

elle voit le paysage

de son visage

lentement disparaître

Dans la nuit de la destruction.

Dévêtu par le temps

rouillé par l'eau puissante des plaisirs et des larmes

labouré par le croc de la grande exigence

parcouru par les pistes du rire et de son ombre

elle le voit se défaire

comme tombent les pierres

d'un très vieil édifice.

Et puis venu des strates des âges de son âme, vient un nouveau reflet.

Voici l'ultime image

le dernier paysage

destruction transition

dernière initiation

voyage reconstruction

vers cet ancien visage

le visage oublié

d'avant sa naissance.

Et la glace reflète le sourire infini

d'un enfant qui n'est pas encore né.

Ariaga

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 20:07

J'ai réuni pour vous, amis lecteurs, quelques poésies ayant pour thème la musique dont j'ai reçu le cadeau de l' inspiration à différentes périodes depuis les débuts du blog .

La musique est une fleur qui s'épanouit en vibrations fines et pénétrantes


La musique est un art total de l'esprit et des sens.

La musique est langage, chant, architecture, nombres, cathédrale des sons, ordre, harmonie, géométrie sacrée.

La musique se regarde quand le rêve éveillé se nourrit de ses notes.

La musique est onde cosmique qui se propage jusqu'à la chair et pulse le sang au rythme de l'amour.

La musique est instant et pause dans l'instant, répétition, assuétude quand s'écoutent encore et encore les mêmes notes indispensables.

La musique se fait au bout des doigts qui jouent sur la table, sur la chair sonore des genoux frappés, avec les mains brûlantes qui battent les tambours.

La musique berce, endort, excite jusqu'à l'extase. Hautaine, elle valse dans les salons, joyeuse, elle trille comme un oiseau.

La musique casse les voix andalouses pleurant l'amour perdu et crie la souffrance des peuples opprimés.

La musique est parfois silence tout gonflé des sons retenus.

La musique est.

***

Sortir de chez soi,

fuyant les lumineuses chimères,

arracher de ses doigts tremblants,

arracher jusqu'au sang,

les pierres du mur de la peur.

Avancer sans parures,

vers le lieu des épousailles du ciel et de l'abîme,

et sourde au caquetage mental,

ne plus entendre que la note qui caresse l'âme,

la note ruisselante

de l'Unique Musique.

***

C'était avant le temps,

quand la scène était déserte.

Le cosmique, qui était et n'était pas, retenait son souffle et soudain, dans une grande expiration, il a posé ses partitions sur le pupitre et habité les chaises du quatuor.

Terre, eau, air feu.

Les musiciens de la nature ont d'abord joué dans la pénombre,

joué les notes de la copulation des ténèbres et de la lumière,

joué les notes de la lutte sauvage des éléments,

Joué à mourir et à renaître.

Puis,

s'est allumé le soleil intérieur et l'amour, porté par le son de la note unique, est arrivé sur la pointe des archets pour célébrer les noces mystiques du Roi et de la Reine.

***

Quand vibre la note intérieure

L'inouïe fleur de l'ouïe s'épanouit

Les rires purs éclatent tout nus

Les couleurs chantent leur fusion

Et l'on arpège au bout du son

Spiralant

Balançant

Dans un bain de fréquences

Sur des cordes vibrantes

lianes de lumière

Surfant l'univers

Jusqu'au son primordial

Là où pulse la Source.

Ariaga

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 19:08
Totalité

écriture,poésie,art,photo,socièté,amour,spiritualité,jung

Elle est elle, elle est lui, amour de sa vie, parti sur un autre plan de conscience.

Elle est lui, cet homme sans nom dont elle ramasse le regard perdu.

Elle est elle, cette femme sourire qui verse du miel sur les brûlures.

Elle est l'enfant larmes et rires.

Elle est l'animal dont les membres se brisent sur le chemin de l'abattoir.

Elle est le chat bien nourri ronron sur canapé.

Elle est tous et personne, elle est poussière de Totalité mais, sauvée de la dissolution par l'Amour Véritable, elle  devient Unité dans l'infini Cosmique.

Ariaga

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:23

Poésie,écriture,krishnamurti,philosophie,spiritualité,nature photo,désert

Photo Yann

Je me suis un peu trop étalée ces derniers temps dans les notes du Laboratoire alors je vais aujourd'hui m'effacer devant plus sage que moi et vous proposer quelques extraits de la poésie de Krishnamurti. Je les ai trouvés dans un livre sur Krishnamurti de Robert Linssen.

 

"Le vent du désert balaie la trace du voyageur ...

Seul s'exprime le pas du présent.

Le passé, le futur : du sable lissé par le vent ..."

*******

"Je suis comme la mer qui reçoit

des rivières limpides et des fleuves souillés,

et n'en a cure."

*******

"Je LE vis qui me regardait

et ma vision devint immense.

Mes yeux s'ouvrirent, mon intelligence comprit

Mon coeur embrasa toutes choses,

Car un amour nouveau était né en moi

Je voyais à travers LUI

Les grands arbres qui s'inclinaient pour l'accueillir

Les feuilles sèches, la boue du chemin

L'eau transparente, les branches mortes

Les villageois bavards, chargés de lourds fardeaux

Passaient à travers LUI.

Sans le savoir et riant

Les chiens, à travers LUI, couraient vers moi en aboyant.

le Jardin devint un pays féerique

Où les fleurs étaient des fées"

"Mon Bien-Aimé regarde par mes yeux ...

Car maintenant, mon Bien-Aimé et moi sommes UN".

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 16:06

Les lumières.jpg

Quand la lumière est absente ou incertaine et que pour un temps on demeure dans l'envers du bonheur.

Quand une vitre d'angoisse nous sépare de la beauté de ce qui est.

Quand on ne sait plus déguster la saveur de la vie et que l'on remâche sans cesse le goût de l''amer.

Ce n'est rien, amis.

Rien que brindilles de moments qui n'attendent que la lumière du noir pour s'envoler et se consumer joyeusement dans l'inépuisable coeur de feu qui brûle au Centre de notre véhicule terrestre.

Ariaga

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:38

Musée,automates,art,insolite,photo

Photo prise au Musée des Automates de la Rochelle

Comme il est loin le temps, où elle jouait aux billes, avec le coeur fragile, d'inconsistants amants.

Comme il est loin le temps, où elle croyait savoir, qui était celle femme, improbable reflet, dans le froid du miroir.

Comme il est là le temps, où explose l'image, en ne laissant que ruines, qu'il va falloir raser, avant de reconstruire ...

Ariaga

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